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Bien sûr, tout le monde connaît le goût des Britanniques pour le thé. Mais c'est seulement en vivant en Grande-Bretagne (et non en étant un simple touriste) qu'on se rend compte de l'importance d'une nice cup of tea dans la vie quotidienne.
D'abord, qu'appellent-ils une tasse de thé ? Si on va dans un salon de thé et qu'on en commande une, sans plus de précisions, on vous amène la boisson standard : thé avec lait et sucre (qui est servi en poudre. Sucre en morceaux, connais pas). C'est cela qu'ils appellent a cup of tea. Si vous préférez votre thé sans lait, ou bien avec du citron, il faut le spécifier.
Il existe toute une variété de thés, du "brown label" qui vous râpe la gorge et réveillerait un mort, au Earl Grey, délicatement parfumé au jasmin. La bibine des salons de thé se situe au milieu de la gamme.
Quand prend-on une tasse de thé ?
Quand on se réveille, quand on va se coucher, quand on a un gros chagrin, quand on a quelque chose à célébrer, quand on pleure, quand on rit...
Quand on perd un être cher, quand on en a marre de tout, quand il fait chaud, quand il fait froid...
Je vis en Angleterre depuis 1994, et le mimétisme social a fait son oeuvre : je fais comme tout le monde ici, j'allume la bouilloire (put the kettle on) et je me fais une tasse sans raison particulière... JUSTE PARCE QUE. Tenez, justement, il me prend une petite soif...
Si on vous offre une tasse de thé, même si vous n'en mourez pas d'envie, je vous conseille vivement de l'accepter; ça facilite les rapports humains. On s'attendra à ce que vous précisiez "Milk and one", ou bien "milk and two", c'est à dire "avec du lait et une / deux petites cuillérées de sucre"; ou alors vous aimez votre thé "milk only", ou "two sugars, no milk"... Souvenez-vous bien de ce détail, car si on vous demande "fancy a cuppa ?" la réponse "yes, please" est incomplète.
Ah au fait, si on vous a appris à l'école l'expression "a cloud of milk", c'est pas le moment de la ressortir ! Ca fait idiot de demander "a cloud of milk." Bien sûr qu'on va vous mettre "a cloud" de lait, pas un jéroboam !
Si vous détestez le thé, demandez un café. Ils vous mettront automatiquement du lait dedans, sauf si vous précisez "black, please". Si vous le voulez avec du lait, dites "white, please" et la quantité de sucre souhaitée. Donc ça donne : "Do you want coffee ?" "Yes please, white, two sugars", ou bien "Yes please, black, one sugar", ou encore "yes please, white, no sugar" etc.
Ils mettent toujours du lait dans le café. Si vous voulez votre petit jus sans lait, demandez un black coffee.
Si vous voulez vous chausser, vous vêtir, vous accessoiriser, vous meubler, à peu de frais, voilà la solution : les charities.
La marchandise de ces magasins est une marchandise de deuxième main, de bonne qualité. Les gens apportent ce dont ils ne veulent plus. On trouve de tout dans les charities : des fringues, bien sûr, mais aussi des chaussures, des cassettes, des CD, des livres, des pelotes de laine, des rideaux, et même certaines charities se spécialisent dans l'ameublement. (Cependant, pas de vélos, ni équipement électrique, ni quoi que ce soit qui doive correspondre à certaines normes de sécurité.)
Le personnel de ces magasins est entièrement volontaire. (J'ai moi-même été volontaire dans une charity, et je me souviens que chaque vêtement mis en vente était au préalable lavé et repassé.)
Les prix sont vraiment raisonnables; ça tourne autour de £2 - £ 5 (soient plus ou moins 3 à 8 Euros) par vêtement. La recette du magasin va directement à la bonne cause que le magasin soutient. Voici la liste des principales charities et de leurs bonnes causes, avec leurs hyperliens. Vous trouverez sans doutes certaines d'entre elles dans votre ville.
Voici le chippie de mon quartier. Miam ! Je sens la bonne odeur des frites rien qu'en regardant la photo. |
It's a long way to Tipperary It's a long way to go It's a long way to Tipperary To the sweetest girl I know Good bye, Piccadilly And farewell, Leicester square It's a long, long way to Tippera-a-ry But my heart stays there. |
The Big Issue est le magazine de la rue, vendu par les sans-logis. Il coûte £1.50 et les vendeurs en gardent 80 pence. Ce n'est pas du grand journalisme, mais il y a souvent des articles intéressants, hors des sentiers battus.
Il est produit par la Big Issue Foundation, qui aide les sans-logis à se réintégrer dans la société.